Leschevaux dorment debout car ils maintiennent leur tonus musculaire mĂȘme au repos, mais en rĂ©alitĂ© l'animal ne tombe dans un sommeil profond que lorsqu'il est couchĂ© : le cheval qui dort profondĂ©ment est forcĂ©ment un cheval couchĂ©. Comment et quand les chevaux dorment-ils ? Soufflat-il et se reposa quelques secondes Ă  peine avant que ne lui arrive une appĂ©tissante odeur de barbecue. Nos histoires. De plus, l'utilisation de la paille dans la construction d'un lit douillĂ© pour son cheval n'est pas conseillĂ© pour les chevaux atteints de problĂšmes respiratoires. Il broute un peu d’herbe et s’abreuve Ă  un ruisseau. La qualitĂ© du sol est Ă©galement CommentLes Chevaux Dorment Ils Debout Ou Couches - que signifie la couche chez les chevaux debout ,Feb 13, 2022·Ainsi, le fait que les chevaux dorment debout et couchĂ©s sur le cĂŽtĂ© ne sera plus un mystĂšre de la nature. aprĂšs tout, vous comprenez maintenant la nature du processus et savez quand l'animal est en dormance et quand il se repose complĂštement. la Fast Money. Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret ... Voir le deal € NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet La nuit mouvementĂ©e des deux guignols... {Paul} Mer 19 Mai - 2153 Et maintenant...On fait quoi? Ouvrant trĂšs lĂ©gĂšrement les yeux, Aaron fut prit d’un satanĂ© mal de crĂąne extrĂȘmement agressif qui lui donnait envie de se cogner la tĂȘte contre les murs. Le jeune homme plissa aussitĂŽt les paupiĂšres avant de bouger trĂšs lĂ©gĂšrement tout en sentant ses muscles endoloris par un long sommeil. Aaron avait plutĂŽt l’habitude de dormir d’un sommeil lĂ©ger et quelques heures Ă  peine, ce n’était donc pas dans ses habitudes de se sentir aussi
 rouillĂ©. Contraint d’ouvrir complĂštement les yeux, sachant qu’il ne parviendrait pas Ă  se rendormir avec un mal de crĂąne aussi atroce, le jeune homme lança un regard endormi autour de lui. Les rayons du soleil qui pĂ©nĂ©traient dans le salon Ă©taient en train de faire brĂ»ler sa rĂ©tine et ses pupilles endolories le suppliaient de rester encore un instant dans le noir complet. Mais oĂč Ă©tait-il ? Actuellement allongĂ© un grand canapĂ© en cuir, il tenta de se relever mais s’arrĂȘta net lorsqu’il se rendit compte qu’il n’était pas chez lui
 bon sang mais que pouvait-il bien foutre dans l’appartement de Paul ?! En l’occurrence, le jeune homme Ă©tait tout simplement incapable de rĂ©flĂ©chir de maniĂšre cohĂ©rente, il se sentait vraiment mal, un peu comme s’il Ă©tait complĂštement vide ce qui Ă©tait une sensation fort dĂ©sagrĂ©able. Il avait vĂ©ritablement horreur de cette sensation typiquement caractĂ©ristique des lendemains de soirĂ©es un peu trop arrosĂ©es. Le jeune homme regardait d’un air perdu les bouteilles vides qui traĂźnaient un peu partout dans le salon et sentant quelque chose dans la paume de sa main, il l’ouvrit pour y dĂ©couvrir un petit bout de tissu rouge sang qui une fois dĂ©pliĂ© n’était autre qu’un string qu’il lĂącha immĂ©diatement. Bordel, mais qu’avait-il foutu de sa nuit ? Pourquoi n’était-il pas capable de se souvenir de quoi que ce soit ? Aaron Ă©tait totalement dĂ©routĂ© et Ă  vrai dire, il dĂ©testait cette sensation, quoi de plus normal ? C’est alors que son portable se mit Ă  Ă©mettre un son Ă©pouvantable, sommant son propriĂ©taire de venir immĂ©diatement rĂ©pondre Ă  l’appel. Se levant brusquement, Aaron sentit sa vision se troubler et les muscles de ses jambes se dĂ©rober sous son poids et par consĂ©quent, fut contraint de stopper tout mouvements durant quelques secondes. La vache, il n’avait pas dĂ» s’enfiler qu’un ou deux verres pour se retrouver dans un Ă©tat pareil !! Farfouillant au beau milieu des cadavres de bouteilles et du bordel environnant, Aaron dĂ©nicha enfin son portable, bien cachĂ© sous un soutien gorge rouge
ah tiens ! L’autre moitiĂ© de tout Ă  l’heure ! Plissant les yeux, il essaya de dĂ©chiffrer le numĂ©ro qui Ă©tait en train de s’afficher sur l’écran de son Iphone avant de rĂ©pondre d’une voix faiblarde. Hmm ?! » Hey ben dis donc bĂ©bĂ©, t’as piquĂ© un sacrĂ© somme, j’ai essayĂ© de t’appeler toute la matinĂ©e !! » Lizzie ? » Aaron ! Faut y aller mollo sur l’alcool mon petit cƓur, tu es certain que tu te sens bien ? » Qui est Ă  l’appareil ? » Faut que je te laisse, je te rappelle dans un moment !! Bisous bisous !! »Aaron Ă©loigna son portable de son oreille tout en grimaçant lĂ©gĂšrement. Alors lĂ , il fallait impĂ©rativement que quelqu’un ait l’amabilitĂ© de lui expliquer ce qui Ă©tait en train de se passer ! Tout Ă  coup, des images de la veille lui revinrent Ă  l’esprit et le jeune homme dĂ» lutter de toutes ses forces afin de se souvenir exactement de l’ordre chronologique des Ă©vĂšnements. Tout avait commencĂ© suite Ă  un coup de fil d’un de ses anciens potes du lycĂ©e, Logan. Quelques annĂ©es sĂ©paraient les deux jeunes hommes, cependant ces deux lĂ  s’étaient rapidement trouvĂ©s, partageant les mĂȘmes passions, les mĂȘmes dĂ©lires et allons mĂȘme jusqu’à dire qu’il leur Ă©tait arrivĂ© de partager les mĂȘmes filles. Entendre la voix de Logan Ă  l’autre bout du fil lui avait tout d’abord semblĂ© surprenant. Cela faisait au moins deux ans que tout deux ne s’étaient pas adressĂ© la parole et voila que tout Ă  coup, Logan l’invitait Ă  une fĂȘte. Pour se revoir et reprendre contact avait-il affirmĂ©. A vrai dire, Aaron n’était pas particuliĂšrement convaincu. La derniĂšre fois qu’ils s’étaient retrouvĂ©s dans la mĂȘme piĂšce, Logan et lui en Ă©taient venus aux mains pour une sombre histoire dont Aaron ne se souvenait mĂȘme plus l’origine mais en tout cas, c’était depuis ce fameux jour que les deux jeunes hommes ne s’adressaient plus la parole. Quoi qu’il en soit, Logan s’était montrĂ© particuliĂšrement convaincant, si bien qu’Aaron avait fini par rĂ©pondre qu’il allait y rĂ©flĂ©chir et que s’il avait un peu de temps devant lui, il passerait sans doute faire un tour Ă  la fĂȘte. Vingt trois heures quarante deux. Lorsque Aaron arriva Ă  l’adresse que Logan lui avait indiquĂ©e, la fĂȘte battait dĂ©jĂ  son plein depuis un bon bout de temps. Certains Ă©taient en train de danser, d’autres discutaient un verre d’alcool Ă  la main, il remarqua un groupe de jeunes qui discutaient un peu trop bruyamment tandis que d’autres, vautrĂ©s sur les canapĂ©s du salon Ă©taient dĂ©jĂ  passĂ©s Ă  l’étape supĂ©rieure en Ă©changeant de longs baisers langoureux. Aaron ne savait pas trop ce qu’il venait faire ici d’autant qu’il n’était pas vraiment adepte de ce genre de soirĂ©es. Mais bon, si ça pouvait faire plaisir Ă  Logan, alors pourquoi pas. Moins de cinq petites minutes aprĂšs son arrivĂ©e, Aaron avait aperçu Paul dans un coin un peu Ă  l’écart et en train de prendre un verre, il s’était alors empressĂ© de le rejoindre, ravi que son meilleur pote soit Ă©galement de la partie. AprĂšs tout, Paul connaissait Logan aussi bien que lui, il n’était donc pas Ă©tonnant qu’il l’ait invitĂ© Ă©galement. Leur complicitĂ© naturelle avait rapidement repris le dessus et ensemble, ils avaient enchaĂźnĂ© les verres d’alcool les uns aprĂšs les autres sans pour autant se mettre minables comme bien des jeunes gens ici prĂ©sents. Alors qu’ils Ă©taient en train de discuter ensemble, une petite brune, de jolis yeux verts en amande et un sourire ravageur s’était approchĂ©e d’eux. Elle les observa tour Ă  tour et durant un instant, Aaron se demanda si elle faisait partie du cercle d’amis relativement fermĂ© de ce cher Paul. Hey bien dites donc, vous me vexez
 Vous n’avez mĂȘme pas bu un seul verre de punch. C’est moi qui l’ai fait, c’est ma spĂ©cialitĂ©, vous devriez y goĂ»ter. » Je crois bien que tu vas devoir surmonter ta dĂ©ception, nous avons suffisamment bu pour la soirĂ©e. » Mignons et la tĂȘte sur les Ă©paules, j’adore. Allez, juste un verre pour me faire plaisir
 si je vous l’amĂšne, vous ne pourrez pas refuser ! »La jeune femme souria de plus belle et s’éloigna pour revenir moins d’une minute plus tard, trois verres de punch sur un petit plateau. Elle leur en tendit un Ă  chacun et prit le dernier pour elle avant de lever son verre. Aaron jeta un coup d’Ɠil furtif en direction de Paul puis haussa les Ă©paules. Bon ce n’est sans doute pas un verre de plus qui allait faire la diffĂ©rence, aprĂšs tout, ils avaient les idĂ©es suffisamment claires pour ne pas avoir l’affreuse idĂ©e de rentrer en voiture. D’une maniĂšre ou d’une autre, cette nuit se terminerait Ă  bord d’un taxi ou alors, ils se contenteraient de rentrer Ă  pied, ça leur donnerait l’occasion de prendre un peu l’air. Histoire de lui faire plaisir et d’en avoir fini, Aaron prit le verre qu’elle lui tendait tout en souriant encore plus. Il le bu cul sec avant de le reposer sur le plateau
 Rien de plus. Le vide total. Aaron essaya de se souvenir de la suite mais ses idĂ©es Ă©taient encore relativement confuses. Bon sang, qu’avait-il fait entre ce verre de punch et son rĂ©veil ?! Le jeune homme continuait de se torturer l’esprit Ă  la recherche du moindre petit indice, du moindre souvenir, de n’importe quoi qui pourrait lui prouvait qu’il n’était pas en train de perdre l’esprit. Vraiment il ne se souvenait de rien Ă  part de quelques sensations, des odeurs, du goĂ»t de l’alcool absolument dĂ©licieux cela dit en passant, d’une fille blonde qui s’était assise sur ses genoux
 rien de plus. Aaron se devait d’ĂȘtre vigilent avec tout le monde, y compris avec Paul. A propos, il fallait impĂ©rativement qu’il bouscule ce dernier afin d’avoir des rĂ©ponses Ă  ses questions, aussi, Aaron traversa l’appartement jusqu’à la chambre de Paul. Il y entra et alla directement ouvrir les rideaux, sans se prĂ©occuper de l’état de son ami, visiblement tout aussi lamentable que le sien. Debout !! J’ai besoin de rĂ©ponses et tout de suite !! Qu’est-ce qui s’est passĂ© hier soir ? Ecoute moi bien Paul, je ne me rappelle absolument rien, tu peux m’expliquer ce qui se passe ?! »Aaron se prit les pieds dans un soutien-gorge –noir cette fois- qu’il lança sur Paul avant de se rendre compte que la chambre Ă©tait un immense champ de bataille. Ici aussi, les bouteilles vides traĂźnaient un peu partout, il y avait des vĂȘtements au sol, y comprit sa propre chemise qu’il s’empressa de ramasser et d’enfiler avant d’apercevoir les marques violettes dans le cou de Paul. Depuis quand avait-il des suçons dans le cou ?! C’est le chaos mec. On a foutu quoi cette nuit ?! Je viens de recevoir un appel bizarre sur mon portable et y’a des sous vĂȘtements de femme qui traĂźnent un peu partout dans ton appart’, j’ai pas la moindre idĂ©e de comment j’ai atterri chez toi et je me souviens de rien si ce n’est de ce putain de verre de punch ! On s’est pas torchĂ© avec UN verre de punch bordel !! Dis moi de quoi tu te souviens !!» InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re La nuit mouvementĂ©e des deux guignols... {Paul} Jeu 20 Mai - 519 & J'ai une gueule de bois monumentale,Un trou noir de la taille d'une mĂ©tĂ©orite,Un soutif taille 95 B dans la gueule, Des suçons marrons plein le cou,Et tu veux que j'te dise c'qui c'est passĂ©?u___u" DEBOUT!!»Wow, wow, wow, du calme. Du calme. Du c...Ouais, du calme, voilĂ . Y'avait pas le feu. Ou si, p'ĂȘtre bien. Encore que si ça cramait quelque part, ça allait devoir attendre qu'il se rĂ©veille. Et pourquoi tant de bruit d'un coup? Pas la peine de crier hein, il allait se lever. Et la lumiĂšre..P'tain, non, pas la lumiĂšre pitiĂ©. Ça faisait trop mal aux yeux et il Ă©tait pas en Ă©tat de la supporter. Trop tĂŽt, c'Ă©tait trop tĂŽt, il avait encore sommeil. Et cette voix qui lui criait dessus, c'Ă©tait celle d'Aaron...Hein? Bordel, qu'est-ce qu'il fichait lĂ , Ă  son rĂ©veil...Aux derniĂšres nouvelles, son pote avait son propre appart, il squattait pas le sien...Et il avait pas rendez-vous avec lui aujourd'hui. Ou si? Non..Heu...Et...Mais c'Ă©tait quoi ce truc mou et doux qu'il venait de recevoir sur la figure...? Ouste...Et...Et...Et...STOP. Ça faisait trop d'un coup. Il n'Ă©tait pas encore rĂ©veillĂ© mais curieusement il n'arrivait pas non plus Ă  Ă©merger. D'habitude, il se levait assez rapidement mais lĂ , quelque chose l'en empĂȘchait...Heu...Pourquoi tout semblait si difficile ce matin? Bon. Zen. Il y avait des points Ă  Ă©claircir, lĂ , et pas qu'un peu. Il devait avoir passĂ© une sacrĂ©e mauvaise nuit pour se poser tellement de questions...RĂ©solu Ă  connaitre le fin mot de l'histoire, il lĂącha un "Merde mec, pourquoi t'me fais ça?"....Enfin, il tenta. Parce que de l'extĂ©rieur, cela ressemblait plutĂŽt Ă ... TinmefĂ©ssa...»Autrement dit, rien de vraiment comprĂ©hensif. Sa voix Ă©tait rauque et pĂąteuse, ses lĂšvres toutes molles, sa gorge prise...Hein, c'Ă©tait quoi ce bordel? Vaguement affolĂ©, Peyton se releva d'un coup et regretta aussitĂŽt son geste lorsque la douleur fulgurante lui traversa la tĂȘte, un peu comme si quelqu'un de relativement peu aimable venait de lui enfoncer une aiguille particuliĂšrement Ă©paisse dans le crĂąne. Et ça faisait mal. TrĂšs mal. Sans compter qu'il avait du mal Ă  rĂ©flĂ©chir, un peu comme s'il se rĂ©veillait avec la gueule de bois du siĂšcle...Heu...Minute. Ce mal de tĂȘte carabinĂ©, cette haleine de chacal Ă©crasĂ©, cette voix d'homme de NĂ©andertal, l'estomac qui jouait la samba, les paupiĂšres collĂ©es et cette nausĂ©e de femme enceinte, c'Ă©tait bel et bien tous les symptĂŽmes d'une gueule de bois...Alleluia. Peu Ă  peu, Paul reprenait conscience. Pas facile, il fallait y aller par Ă©tapes. Les pensĂ©es venaient Ă  son cerveau, une Ă  une, pas forcĂ©ment dans un ordre trĂšs logique, pour ensuite y ĂȘtre analysĂ©es et ça, ça demandait encore un certain temps en plus. ComplĂštement Ă  l'ouest, il jeta des coups d'Ɠil Ă  droite Ă  gauche. P'tain c'Ă©tait quoi ce dĂ©lire? Enfin plus qu'un dĂ©lire, c'Ă©tait le souk oui. Toutes ces bouteilles vides...Ils avaient montĂ© la fĂȘte de fin d'annĂ©e de la fac dans sa chambre ou quoi? Arf. Il lui fallait des rĂ©ponses. Et Aaron qui continuait Ă  parler...Non. Doucement. Moins vite...Lentement, pour mĂ©nager son crĂąne oĂč ça cognait sec, le visage dĂ©formĂ© par la douleur et par une rĂ©flexion intense, il se tourna vers son ami... P'tain Aaron. Du calme. Tu parles trop vite. Trop de questions. Un verre de punch? Mais d'quoi tu m'causes?»Puis son regard revint jusqu'au lit...Évidemment, les couvertures Ă©taient complĂštement chamboulĂ©es, la moitiĂ© de la couette dĂ©jĂ  sur le sol...Lui, il ne portait pas de vĂȘtements. Enfin, si, un caleçon, mais c'Ă©tait bien l'unique chose. Et...Ça, Ă  cĂŽtĂ© de sa main...C'Ă©tait un soutif?? TrĂšs joli, trĂšs sexy mĂȘme, mais aux derniĂšre nouvelles, ça ne faisait pas vraiment partie de sa garde-robe. C'est ça que t'm'as jetĂ© Ă  la gueule? Trop aimable mais t'es pas la personne q' j'aimerais qui m'jette ça...Sinon, t'veux que j'en fasse quoi...Que j'le mette? »Bon par contre, Aaron avait pas vraiment l'air de plaisanter et Ă  vrai dire, il avait l'air aussi en forme que lui, malgrĂ© le fait qu'il soit dĂ©jĂ  debout...Et d'un certain cĂŽtĂ©, il n'avait pas vraiment tord. Qu'est-ce qui avait pu se passer hier soir pour qu'ils finissent dans un Ă©tat pareil? DĂ©concertĂ©, Paul enfouit son visage dans ses mains et tenta de rassembler quatre pensĂ©es rationnelles et cohĂ©rentes. Alors...M'souviens, m'souviens...Me souviens que je t'ai croisĂ© hier soir Ă  une soirĂ©e. De Logan. P'tain, ça faisait un bout de temps que je l'avais pas vu. Depuis que vous Ă©tiez engueulĂ©, je crois. Me semble que ça a pas du lui plaire que je te soutienne Ă  toi plutĂŽt qu'Ă  lui...'fin bref. On est restĂ© ensemble du coup et on a picolĂ©. Me souviens vaguement de filles qui nous ont parlĂ©...DraguĂ© mĂȘme...Et puis ensuite...Ensuite...»Bonne question tiens. Excellente mĂȘme. Que s'Ă©tait-il passĂ© ensuite? Apparemment ils n'avaient pas fini la soirĂ©e sagement ni retournĂ© chacun dans leur appartement respectif. Apparemment, ils n'Ă©taient pas restĂ©s dormir chez Logan. Apparemment non. Ben alors, qu'est-ce qu'ils avaient foutu? Et encore plus important, pourquoi Aaron avait l'air d'insister lourdement pour savoir ce dont il se souvenait? Et pourquoi justement il se trouvait dans l'incapacitĂ© totale de lui rĂ©pondre? DĂ©routĂ©, Paul ne rajouta rien et s'assit sur le bord de son lit, laissant ses yeux divaguer librement...Son portable Ă©tait sur sa tablette de nuit, le voyant rouge allumĂ© sur le cĂŽtĂ© indiquait que quelqu'un avait tentĂ© de le contacter. Avec difficultĂ©s, pour tenter de pallier son Ă©quilibre encore prĂ©caire, il tendit le bras et l'attrapa. Puis pianota sur les touches. Se trompa. En Ă©crasa deux d'un coup...Dur dur de se servir de la technologie dans un moment pareil. SaletĂ© de machine, ça voulait jamais fonctionner quand on en avait besoin. ExaspĂ©rĂ©, il agita le tĂ©lĂ©phone...Comme si ça allait aider, n'est-ce pas? Puis il retenta, Ă©crasa les bonnes touches et l'objet rĂ©ticent accepta enfin de lui donner les informations qu'il cherchait. Un appel bizarre? P'tain, moi j'ai quatre appels en absence. J'sais pas qui c'est...»Il lĂącha un juron colorĂ© et envoya l'appareil balader sur son lit. Puis il repassa la main sur sa figure, frottant avec force. Merde. Je prĂ©fĂ©rais quand tu parlais plus Ă  Logan...On s'foutait moins minables je trouve.» InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re La nuit mouvementĂ©e des deux guignols... {Paul} Jeu 20 Mai - 1816 Soupirant doucement, Aaron se laissa tomber assis sur le lit de Paul tout en passant une main sur sa nuque et dans ses cheveux. Il y avait forcĂ©ment un moyen de se souvenir de ce qu’ils avaient fait de leur soirĂ©e, ces bouteilles et ces sous-vĂȘtements n’étaient tout de mĂȘme pas arrivĂ©s lĂ  par enchantement ! C’était bien la premiĂšre fois qu’Aaron Ă©tait incapable de se souvenir de ce qu’il avait fait de sa nuit. Certes il ne comptait plus le nombre de cuites qu’il avait pu prendre en compagnie de Paul, mais celle-ci Ă©tait de loin la plus virulente. Le voyant tripoter son portable, le jeune homme esquissa un lĂ©ger sourire. Ah ils devaient avoir l’air fins tout les deux !! Le pire c’est que je ne me souviens mĂȘme pas d’avoir vu Logan durant la soirĂ©e ! Je me souviens de toi et de la fille qui nous a fait boire et c’est tout je crois. Je pensais que tu pourrais me rafraĂźchir les idĂ©es mais faut croire qu’on n’a vraiment pas hĂ©sitĂ© Ă  lever le coude. Puis attends, la fĂȘte avait lieu chez Logan, pas chez toi !! C’est le foutoir dans ta chambre mais t’as pas encore vu la gueule de ton salon ! Puis pourquoi y’a des sous vĂȘtements Ă©parpillĂ©s un peu partout, hum ?! J’ose mĂȘme pas imaginer ce qu’on a fait. Quoi qu’on a peut-ĂȘtre des indices sans le savoir
 »Le jeune homme songeait surtout Ă  la fĂącheuse manie qu’il avait de prendre des photos avec son tĂ©lĂ©phone quand il se rendait Ă  une fĂȘte et qu’il s’amusait bien. Avec un peu de chance, il aurait eu la bonne idĂ©e d’immortaliser quelques instants qui pourraient les mettre sur la piste. Une fois le portable en main, Aaron pianota furieusement sur celui-ci et tomba dans la catĂ©gorie des photos et vidĂ©os rĂ©centes. Lorsqu’il mit en route la premiĂšre, il ne pu s’empĂȘcher de se mettre Ă  rire comme un crĂ©tin, en dĂ©pit de la situation dĂ©sastreuse dans laquelle ils se trouvaient. Cette premiĂšre vidĂ©o montrait la charmante demoiselle du punch Ă  cheval sur Paul, dansant fiĂšrement en sous vĂȘtements sur lui tandis que le jeune homme souriait niaisement tout en ayant ses mains posĂ©es sur ses hanches. Rapidement, ce rire se changea en fou rire et le jeune homme tendit son portable Ă  Paul afin qu’il assiste aussi au spectacle. Alors ça, c’est carrĂ©ment Ă©-norme !! La prochaine fois que tu me fais chier, je l’envoie directement sur le portable d’Alice, tu peux me croire. Y’a vraiment matiĂšre Ă  te faire chanter lĂ  et je
et merde ! »Le rire d’Aaron se dissipa peu Ă  peu. La vidĂ©o continuait de tourner sauf que cette fois-ci, on y voyait Aaron en train de danser de maniĂšre extrĂȘmement suggestive avec une blonde plantureuse dont il ne se souvenait absolument pas. Visiblement, ils Ă©taient dĂ©jĂ  dans l’appartement de Paul au moment oĂč cette vidĂ©o a Ă©tĂ© prise. Bordel, pourquoi ne se souvenait-il de rien ?? EcoeurĂ©, Aaron arrĂȘta la vidĂ©o et observa son ami, l’air sĂ©rieux. On efface et ça reste entre nous. Ca fera partie de nos innombrables secrets inavouables et ça restera Ă  tout jamais entre toi et moi. Emporte ça dans ta tombe sans quoi, c’est Lise qui va me tuer ! C’était qui ces filles d’abord ? Tu t’en souviens ? Putain de merde, y’a rien qui me revient, c’est le trou noir !! Attends
tu te souviens que
 »Nouveau flash back. Aaron se souvenait vaguement de ce qui s’était passĂ© aprĂšs ce premier verre de punch qui visiblement, ne fut pas le seul Ă  ĂȘtre ingurgitĂ©. Tu es vraiment fiancĂ© ? Quel dommage, un homme comme toi, ça devrait Ă©ternellement rester cĂ©libataire afin qu’on puisse toutes en profiter. Quoi que l’un n’empĂȘche pas l’autre
 » Cette phrase fut ponctuĂ©e d’un rire franc de la part des deux jeunes femmes qui se trouvaient face Ă  eux. Il y avait toujours la mystĂ©rieuse inconnue qui leur avait servi leur premier verre et qui semblait captivĂ©e par Paul, et la seconde, une ravissante blonde sans doute un peu plus jeune qu’Aaron et qui ne cessait de le dĂ©vorer des yeux. Ils avaient discutĂ© ensemble durant un long moment, riant de tout et de rien et faisant abstraction des autres Ă©tudiants autour d’eux. Aaron se souvenait d’avoir Ă©tĂ© impressionnĂ© par la vitesse Ă  laquelle Paul finissait ses verres mais aussi d’avoir lui-mĂȘme renoncĂ© au dernier que lui tendait la jolie blonde. A vrai dire, il ne se sentait pas vraiment dans son assiette mais s’efforçait de croire que c’était sans doute parce qu’il avait besoin de sommeil et qu’il n’était pas trĂšs en forme ce soir. Aaron dĂ©cida de les abandonner un instant afin d’aller prendre l’air quelques minutes mais ça ne s’arrangea pas, bien au contraire. A son retour, il avait toujours la tĂȘte qui tournait et Ă©tait contraint d’admettre que son Ă©tat ne faisait qu’empirer. Il commençait mĂȘme Ă  y voir trouble. Il n’aurait pas du boire peut-ĂȘtre. La jolie blonde Ă©tait extrĂȘmement proche de lui et Aaron se souvint qu’elle s’était rapprochĂ©e de lui, prĂȘte Ă  l’embrasser mais le jeune homme secoua la tĂȘte. Il ne se sentait vraiment pas bien, c’était pas le moment de se laisser aller. Aaron avait alors empoignĂ© le bras de Paul Ă  ses cĂŽtĂ©s et lui avait glissĂ© quelques mots. Paul y’a un truc qui va pas
 je ne suis pas dans mon Ă©tat normal
 »Aaron n’avait rien dit de plus. Sa tĂȘte lui faisait atrocement mal et il posa ses coudes sur le comptoir et mit sa tĂȘte entre ses mains, essayant de retrouver l’équilibre en fermant les yeux et priant intĂ©rieurement pour que cette sensation dĂ©sagrĂ©able se dissipe enfin. Aaron sentit alors une main se poser sur son bras et le caresser doucement avant de susurrer quelques mots prĂšs de son oreille. Qu’est-ce qui se passe mon cƓur, ça ne va pas ? Tiens bois ça, tu vas te sentir mieux aprĂšs, tu verras. » L’esprit embrumĂ©, Aaron prit doucement le verre que la fameuse blonde lui tendait et le bu par petites gorgĂ©es, presque incapables de contrĂŽler ses propres gestes. La jeune femme lui prit ensuite la main et l’entraĂźna un peu plus loin, en rĂ©alitĂ©, elle l’emmena rejoindre Paul et la petite brunette. On va terminer la soirĂ©e chez Paul, on sera plus tranquilles. »Le jeune homme sortit de ses pensĂ©es, ne pouvant visiblement aller plus loin dans ses souvenirs. Il savait qu’à cet instant prĂ©cis de la soirĂ©e, il s’était passĂ© quelque chose d’important qui l’avait incitĂ© Ă  lutter pour retrouver ses esprits, mais quoi ? Et surtout, pourquoi n’avait-il pas Ă©tĂ© capable de rester maĂźtre de ses pensĂ©es et de ses actes ? DĂ©cidĂ©ment, c’était un vĂ©ritable calvaire pour lui de faire le tri dans ses souvenirs, tout Ă©tait noir et terriblement confus. Peut-ĂȘtre qu’avec un peu de repos, la mĂ©moire lui reviendrait, allez savoir. Je me souviens de rien d’autre. Me dis pas qu’on a fait ce que je crois qu’on a fait avec ces filles en revenant chez toi car j’en serais totalement incapable. MĂȘme sous l’effet de l’alcool, je sais que je tiens Ă  Lise et jamais je ne pourrais la tromper. Tu le sais toi, pas vrai ?! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re La nuit mouvementĂ©e des deux guignols... {Paul} Sam 22 Mai - 340 Jolie vidĂ©o. Tout un chef d'Ɠuvre du septiĂšme art, sans aucun doute. A se voir dans une telle situation, chevauchĂ© par cette demoiselle vraiment peu farouche, la tĂȘte de Paul en disait long quant Ă  ce qu'il pensait...Et le pire, c'Ă©tait qu'il ne se souvenait pas d'avoir vĂ©cu de telles choses. Ce qui Ă©tait loin d'ĂȘtre normal. Parce qu'un tel canon aussi prĂšs de lui...Soyons franc, ce n'Ă©tait vraiment pas le genre de choses qu'on oubliait facilement, mĂȘme aprĂšs une cuite phĂ©nomĂ©nale. Le changement d'attitude d'Aaron, qui passait de la moquerie Ă  la panique, valait aussi le dĂ©tour et il se contenta d'en sourire. MalgrĂ© lui et malgrĂ© l'apparente gravitĂ© de la situation. T'as raison, cachons ça. Je trouve que cette vidĂ©o est affreusement mal cadrĂ©e perso. Et t'inquiĂšte, je ne dirai jamais Ă  Lise que tu danses la samba avec la grĂące d'un hippopotame.»Paul voulait ajouter une touche d'humour pour faire retomber la pression. Il comprenait l'affolement soudain et l'inquiĂ©tude de son ami. AprĂšs tout, il Ă©tait casĂ©, fiancĂ© mĂȘme et avec un gosse en route...La pilule allait ĂȘtre difficile Ă  avaler. Personnellement, il se sentait tout de mĂȘme un peu mal par rapport Ă  Alice mais pas encore au point de se flageller. AprĂšs tout, ils n'Ă©taient pas ensemble...Il flirtaient, ils se cherchaient mais ils n’avaient jamais encore franchi le pas. Le jeune homme n'avait donc rien fait de mal, n'est-ce pas? N'est-ce pas, hein...? Doucement, il se racla la gorge, cherchant ses mots. Parce qu'au fond de lui, il s'en voulait tout de mĂȘme un peu...L'infime boule dans son estomac lui indiquait que c'Ă©tait bel et bien le cas. Et puis surtout parce qu'il ne savait pas quoi rĂ©pondre Ă  son ami. La vidĂ©o dans le tĂ©lĂ©phone, l'Ă©tat de son appartement, la quantitĂ© d'alcool qu'ils avaient dĂ» ingĂ©rer au vu des bouteilles vides tout autour d'eux...Pas vraiment des preuves irrĂ©futables quant Ă  un possible dĂ©rapage dans son couple...Ce fut Ă  cet instant prĂ©cis qu'il remarqua une sorte de marque rouge qui dĂ©passait du col de la chemise d'Aaron. Tendant la main, il Ă©carta quelque peu le tissu...DĂ©voilant d'impressionnantes marques de griffure sous le cou de son meilleur ami...Pattes de lionnes ou ongles manucurĂ©s, ça restait difficile Ă  dĂ©terminer... P'tain, j'sais pas qui t'a fait ça, mais elle t’a pas ratĂ©. »VoilĂ  qui allait rassurer Aaron, tiens. En mĂȘme temps, il valait mieux qu'il s'en rende compte avant de revoir Lise. Si la demoiselle voyait le torse labourĂ© de son futur mari, Aaron avait de quoi craindre pour sa tĂȘte... Écoute je sais pas quoi te dire. Je sais que tu tiens Ă  elle et que tu l'aurais pas trompĂ©e. J'en suis mĂȘme sĂ»r. Mais imagine que ces filles aient rĂ©ussi Ă  nous convaincre de nous faire prendre ou fumer un truc pas net, va savoir ce qu'on aurait pu faire...»Par contre, ça n'expliquait pas forcĂ©ment cette amnĂ©sie complĂšte. Les drogues, Paul connaissait. On faisait n'importe quoi, on suivait n'importe qui, ça pouvait partir trĂšs vite en vrille...Ses mots moururent aussitĂŽt dans sa gorge. Lui, la drogue, il y avait touchĂ© et pas qu'un peu...et la perspective d'avoir recommencĂ© cette nuit Ă©tait tout sauf plaisante. Bien plus que celle d'avoir quoi que ce soit de peu catholique avec une cow girl enflammĂ©e. Pire, ça lui donnait des sueurs froides...Non. Non. Il n'avait pas pu faire ça quand mĂȘme...Bon sang. D'un seul coup, il avait particuliĂšrement chaud. Beaucoup trop, il avait besoin de se passer de l'eau sur la figure. De boire un peu pour calmer sa gorge dessĂ©chĂ©e. AngoissĂ© et nerveux, il se leva doucement, veillant Ă  ne pas perdre l'Ă©quilibre. Il ne contrĂŽlait pas encore tous ses mouvements et risquait de tomber Ă  tout moment. Puis prenant sur lui, il avança Ă  pas mesurĂ©s vers la porte de sa chambre, ses pieds cognant dans les cadavres de bouteille. Il s'en fichait...Tout ce qui comptait pour lui, c'Ă©tait d'arriver Ă  la salle de bains. LĂ . Maintenant. Quelques secondes aprĂšs, il parvint Ă  son but et se planta devant le miroir. Puis il laissa couler l'eau fraiche du robinet, passant ses mains dessous avant d'Ă©clabousser son visage, frottant lĂ©gĂšrement. Ça faisait du bien, ça le soulageait. L'instant d'aprĂšs, il lorgnait son reflet...Bon sang, il avait l'air d'ĂȘtre passĂ© sous un train, au moins. Yeux gonflĂ©s, cernes marquĂ©es...Et ces marques lĂ , dans son cou...D'accord, inutile de lui faire un dessin. Cette nuit, il avait vraiment passĂ© les bornes. Il n'avait plus envie de se regarder. Il prĂ©fĂ©ra laisser son regard errer dans la piĂšce et ce fut Ă  cet instant prĂ©cis qu'il le remarqua sur le sol. Le petit bout de plastique qui trainait par terre. Trop familier pour le confondre avec autre chose...Un prĂ©servatif usagĂ© dans un coin de la salle de bains, ça n'annonçait rien de bon. Et merde.»Putain. Ça s'annonçait vraiment trĂšs mal. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re La nuit mouvementĂ©e des deux guignols... {Paul} Lun 24 Mai - 008 Il faut que je
 faut que je rentre chez moi
 »La mystĂ©rieuse blonde esquissa un sourire adorable avant de se lover prĂšs d’Aaron sur le canapĂ©, tout en lui faisant avaler un autre petit verre. Mais tu es chez toi mon amour. » La brune et elle ne cessaient de se regarder avec le sourire, parfois mĂȘme en riant. Aaron avait dans l’idĂ©e de se lever mais ses jambes refusaient de rĂ©pondre. TrĂšs franchement, il ne savait plus ce qu’il voulait ni mĂȘme ce qu’il faisait et se trouvait actuellement dans un autre monde, un endroit oĂč le temps n’existait pas et ou rien ne semblait cohĂ©rant. Qu’est-ce qui se passe ?! Il est oĂč Paul ? »En guise de rĂ©ponse, Aaron entendit un lĂ©ger grognement sourd et tendit la main sur sa droite pour sentir que finalement, Paul n’était qu’à quelques dizaines de centimĂštres de lui, Ă©galement avachi sur le canapĂ©. Il dort bĂ©bĂ©, ce serait dommage de le rĂ©veiller, tu ne crois pas ? » Aaron savait parfaitement que c’était faux et que son pote ne dormait pas. Par moment, il l’entendait parler d’une voix aussi faiblarde que la sienne sans pour autant pouvoir capter ce qu’il essayait de dire. Mais le pire, c’est qu’il Ă©tait en train de gober toutes les salades qu’on pouvait lui raconter et que par consĂ©quent, si la jolie blonde lui disait que Paul Ă©tait en train de dormir, alors il y croyait. En mĂȘme temps, on aurait pu lui dire n’importe quoi Ă  ce moment lĂ , rien ne l’aurait choquĂ©. Le jeune homme sentit alors comme une vibration prĂšs du canapĂ©. Il s’agissait certainement de son portable. Avait-il enfin l’esprit censĂ© ? Pris de son dernier Ă©lan de volontĂ©, Aaron se redressa et enjamba la blondinette toujours assise et qui faisait obstacle. Le problĂšme c’est qu’au moment oĂč il tendit le bras pour atteindre son portable, la blonde en question attrapa sa main et la tira, le ramenant ainsi Ă  elle. C’est la brune qui s’empara du portable d’Aaron et qui y jeta un Ɠil. C’est qui Lise ? »Le problĂšme, c’est qu’il ne se souvenait de rien
 ni d’avoir dansĂ©, ni mĂȘme d’avoir peut-ĂȘtre flirtĂ© avec cette blonde ou d’avoir vu Paul en faire autant avec la brune. En revanche, il se souvenait d’autre chose
 Et voila tu as tout gĂąchĂ© !! » Comment ça, j’ai tout gĂąchĂ©, c’était ton idĂ©e je te rappelle !! » Peut-ĂȘtre mais regarde les maintenant !! On peut plus rien en faire ! » C’est ce que tu crois !! Un homme reste un homme ! » Laisse tomber, tu as vu les doses que t’as mis ? Y’avait de quoi assommer un cheval ! » C’est ce qu’on va voir !! »La blonde se rapprocha d’Aaron qui Ă©tait en train de se taper un fou rire monumental avec Paul, au sujet d’une histoire d’autruche imaginaire
 demandez pas d’explication, il n’y en a aucune. On aurait vĂ©ritablement dit que tout deux Ă©taient dans un Ă©tat second, comme s’ils venaient de boire des litres et des litres d’alcool, ce qui n’était pourtant absolument pas le cas. S’asseyant sur les genoux d’Aaron, elle glissa une main sur son torse, tandis que l’autre fit tourner son visage dans sa direction. Tu voudrais pas
passer aux choses sĂ©rieuses ? » Heiin ?! » On pourrait
 passer un moment Ă  deux
 » Comme quoi elle ne perdait pas de temps puisqu’elle avait dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  dĂ©grafer son pantalon, toutefois, Aaron la stoppa dans son Ă©lan. Wowowowooo, doucement !! Je peux pas
 non
 je veux pas ! Puis t’es chiante, Paul Ă©tait en train de me raconter une histoire drĂŽle,hum ?! »Aaron dĂ©tourna le regard vers son pote et ensemble, ils se remirent Ă  rire aux Ă©clats sous le regard dubitatif des deux filles qui Ă©taient en train de rĂ©aliser qu’elles avaient un peu trop forcĂ© sur la dose et que leurs deux chevaliers servants Ă©taient en train de se transformer en deux gamins qui mĂ©ritaient des claques. Je pourrais certainement te redonner l’envie
laisse toi faire
 » Hey j’ai dit doucement ma jolie. Je suis un homme Ă  principes
j’ai une
 putain Paul, aide moi, j’suis mariĂ© dĂ©jĂ  ou pas encore ? » Non, t’es mariĂ© ! » Ouais
voila
 je sais plus avec qui, mais j’suis mariĂ© et je l’aime et toi je t’aime pas
puis t’es blonde. J’aime pas les blondes
 » Depuis quand ? »Aucune autre information ne voulait lui revenir en mĂ©moire mais Aaron Ă©prouva un vĂ©ritable sentiment de soulagement en se rappelant qu’il n’avait pas oubliĂ© son amour pour Lise, y compris quand il se trouvait en proie Ă  une plantureuse blondinette qui essayait de le faire succomber Ă  ses profita de l’absence de Paul pour vĂ©rifier leurs deux portables, Ă  la recherche de nouvelles photos ou vidĂ©os qui pourraient les mettre sur la piste. Fort heureusement, il n’y trouva aucune trace compromettante, si ce n’est un texto sur son propre mobile, envoyĂ© depuis un numĂ©ro qui visiblement, n’était pas en mĂ©moire dans l’appareil Vas te faire foutre connard !!!!!!!!!! » Oui bon, des messages doux et poĂ©tiques comme celui-ci, Aaron en recevait par paquet, cela n’avait donc rien de particuliĂšrement inquiĂ©tant Ă  ses yeux. Ce qui Ă©tait inquiĂ©tant en revanche, ce fut le Et merde » qui parvint jusqu’à ses oreilles. Qu’avait-il dĂ©couvert encore ? Un cadavre dans la baignoire ? Ou bien les deux filles de leur soirĂ©e mouvementĂ©e peut-ĂȘtre ? Curieux, Aaron se leva du lit, essayant tant bien que mal de ne pas faire de mouvements trop brusque et s’éviter ainsi un nouveau tournis. En dĂ©pit de la situation, le jeune homme ne pu s’empĂȘcher d’esquisser un sourire amusĂ©, tout simplement car il n’y avait qu’eux pour se fourrer dans des situations aussi cocasses. Traduction s’il te plait ! Tu veux dire quelque chose comme Et merde, on est dans la merde !’ ou bien Et merde, je viens de faire tomber un truc par terre’ ? 
 Paul ?... Et merde, si tu rĂ©ponds pas, c’est qu’il s’agit d’un vĂ©ritable et merde’ ! Je te prĂ©viens que si on a tuĂ© quelqu’un, tu te dĂ©merdes tout seul pour te dĂ©barrasser du corps
 je suis bien trop beau pour aller en taule
 et je vais avoir une petite fille je te rappelle
 t’aime les oranges ? Oh allez, tu peux bien te sacrifier pour ton meilleur pote, non ? 
 Au pire, y’a bien des poissons carnivores dans tes aquariums, non ? Tu crois qu’ils boufferaient de la chaire humaine ? »TrĂȘve de bavardage, Aaron ne tarda pas Ă  rejoindre Paul dans la salle de bain, manquant au passage de se prendre les pieds dans ce qui semblait ĂȘtre un corset
et bĂ© ! Quoi qu’ils aient pu faire, ils n’avaient pas fait semblant !! Quand il fut prĂšs de son pote, Aaron scruta les alentours Ă  la recherche d’un quelconque indice qui pourrait expliquer le fameux et merde ! » Bon, il est oĂč le macabĂ© ?... Et merde !! Je crois que j’aurais largement prĂ©fĂ©rĂ© un mort
 c’est forcĂ©ment toi ! Bah ouais, je suis pas dĂ©gueu au point de laisser traĂźner ça par terre
 sans compter que je suis fidĂšle
enfin je crois. » Si seulement Aaron se rappelait ne serait-ce que d’une petite chose, il serait peut-ĂȘtre un peu moins
effrayĂ© Ă  l’idĂ©e de ce qui avait pu se passer. Ne serait-ce qu’un tout petit souvenir !! De toute maniĂšre, il Ă©tait obligĂ© de se rappeler de quelque chose
 forcĂ©ment, des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse se trouvaient enfouis quelque part dans son cerveau et il fallait impĂ©rativement qu’ils refassent surface ! Mais alors ça, ça faisait vraiment mal. Ce prĂ©servatif n’était tout de mĂȘme pas arrivĂ© lĂ  tout seul !Le jeune homme passa sa main sur sa nuque avec une nervositĂ© nettement perceptible. Il fallait qu’il trouve quelque chose Ă  rĂ©pondre, cependant, il avait l’impression que plus il tentait de retrouver la mĂ©moire, plus il s’enfonçait. C’est alors qu’il fut sauvĂ© par le gong pour ainsi dire. On venait de taper Ă  la porte et bizarrement, Aaron se sentit soulagĂ© car peut-ĂȘtre que la personne qui venait leur rendre visite serait capable de leur donner une explication convenable. Et si c’était l’une des filles de la veille,hum ? Bouge pas, j’y vais. »Aaron se dĂ©plaça jusque dans l’entrĂ©e, une main sur son front, sa tĂȘte Ă©tant sur le point d’exploser. Lorsqu’il entre ouvrit la porte, il vit deux hommes en uniforme mais Ă  dire vrai, il Ă©tait tellement dans le cirage qu’il n’y prĂȘta mĂȘme pas attention. Vous ĂȘtes Paul Peyton ? » Hum
non. J’ai pas vraiment une tĂȘte Ă  m’amuser avec les poiscailles. Je vais vous le chercher, une minute
 » Police de New York. » Police ? »L’autre bourrin avait sans doute dĂ» laisser sa voiture garĂ©e n’importe comment ! L’idĂ©e d’ĂȘtre rentrĂ© dans la mĂȘme voiture que Paul alors qu’ils Ă©taient totalement dĂ©foncĂ©s ne lui sembla pas saugrenue, aprĂšs tout, ces deux lĂ  se faisaient malheureusement confiance quelles que soient les circonstances ! Y compris si leur taux d’alcool dans le sang Ă©tait susceptible de leur valoir l’accident du siĂšcle. Que pouvait bien vouloir ces deux flics en dehors de lui demander de bien vouloir dĂ©placer sa voiture ? Hey le dealer, viens ici, tu as de la visite !! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re La nuit mouvementĂ©e des deux guignols... {Paul} Jeu 27 Mai - 240 Aaron avait une sacrĂ©e bonne mĂ©moire ou alors il avait moins picolĂ© que lui...Ou alors
Eh ben il n'en savait rien, tiens. Mais il avait beau faire des efforts pour tenter de se rappeler des Ă©vĂšnements de cette nuit lĂ , il ne souvenait de rien du tout. Ou du moins, rien de ce qui s'Ă©tait passĂ© aprĂšs avoir dĂ©collĂ© du bar. MĂȘme l'eau sur le visage n'y avait rien fait quant Ă  son Ă©tat gĂ©nĂ©ral...Bon en mĂȘme temps, c'Ă©tait logique, c'Ă©tait juste de l'eau et non pas une quelconque potion secrĂšte pour retrouver la mĂ©moire. Dommage, et puis surtout merde, parce que ne pas savoir l’énervait plus qu’autre chose. Et il ne se sentait pas si bien que ça, entre deux haut-le-cƓur et quelques vertiges. LĂ , il avait juste l’impression que sa tĂȘte Ă©tait prise dans un Ă©tau et il avait du mal Ă  enchainer deux pensĂ©es cohĂ©rentes sans devoir faire l’effort du siĂšcle pour connecter ses neurones entre elles. Voyons, il fallait qu’il se concentre
En vain. Au loin, il Ă©couta Aaron lui crier quelques inepties mais il ne rĂ©pondit pas. Trop claquĂ© pour rĂ©torquer quoi que ce soit, trop Ă  la masse pour rĂ©flĂ©chir, il se contenta d’esquisser un sourire en secouant la tĂȘte. FatiguĂ©, il laissa son regard couler dans la salle de bains sans but prĂ©cis puis posa ses mains de nouveau prĂšs du robinet. A peine le temps de se regarder de nouveau dans le miroir quand soudain
 Parait qu'Aaron est mariĂ©...Et toi?»Un flash dans sa mĂ©moire balbutiante et le sentiment d'avoir prononcĂ© ces mots d'une voix morne et lente, comme s'il avait du mal Ă  parler. Puis soudain une image s’imposa Ă  sa mĂ©moire. Lui debout appuyĂ© contre ce mĂȘme robinet, la demoiselle tout -trop- prĂšs de lui. L’impression Ă©trange d’avoir vĂ©cu cette scĂšne et le doute de l’avoir simplement rĂȘvĂ©e...Il n'en Ă©tait pas vraiment sĂ»r mais vu le foutoir qu'Ă©tait sa maison, les chances que ses souvenirs soient uniquement le fruit de son imagination Ă©taient minces...La fille lui parlait. Lui avait du mal...Ne serait-ce qu'Ă  aligner trois mots Ă  la suite. Aaron mariĂ©? Oui...Non...Peut-ĂȘtre bien...Quelle importance au juste? 'ron mariĂ©...Ouais...La corde au cou quoi...l'est fou...» Je suis bien d'accord avec toi. J'en conclus donc que toi t'es libre comme l'air...» Ouais...»La vague impression d’avoir vu le visage d'Alice flotter devant ses yeux Ă  cet instant prĂ©cis lui revint soudain en mĂ©moire. Il avait pensĂ© Ă  elle, il avait vu ses traits doux et son sourire. Il avait...pensĂ© Ă  elle, mais pas plus. La main de la jeune femme Ă©tait dĂ©jĂ  sur son torse qui inexplicablement Ă©tait dĂ©jĂ  nu. Quand avait-il enlevĂ© sa chemise? Aucune rĂ©ponse Ă  cette question perfide et franchement aucun intĂ©rĂȘt. Il avait des choses plus importantes Ă  penser que la destination de son vĂȘtement. Savoir pourquoi il Ă©tait torse nu en revanche Ă©tait plus intrigant, bien qu'il n'avait pas vraiment besoin de se flageller pour en imaginer la rĂ©ponse. Lui dans cet Ă©tat, la fille apparemment en bonne voie pour finir pareil, pas la peine de tergiverser des heures. La demoiselle, elle, n'avait pas l'air de porter une quelconque attention Ă  ce thĂšme Ă©pineux et elle continuait allĂ©grement Ă  enlever toutes les couches qu'elle avait sur elle. Couches qui n'Ă©taient pas trĂšs nombreuses Ă  la base...Et elle le regardait Ă©galement, un air malicieux dans ses yeux. Il hĂ©sitait et son indĂ©cision semblait lui plaire. T'as pas l'air sĂ»r.» Heu...» Une copine peut-ĂȘtre?» Heu...» Pas de copine alors? En plus, on est seuls tous les deux...»Quel sens de la rĂ©partie de sa part! Seuls? Hein, pourtant il lui semblait ĂȘtre aux cĂŽtĂ©s d'Aaron Ă  peine quelque secondes auparavant...Il lui racontait quelque chose, il ne savait plus quoi. IntriguĂ©, il jeta un coup d'Ɠil autour de lui...Pour dĂ©couvrir que la fille ne lui avait pas menti. Ils Ă©taient bel et bien seuls, et mĂȘme plus dans le salon, mais dans la salle de bains. Merde. Comment ils avaient pu atterrir ici sans mĂȘme qu'il ne s'en rende compte? Il devait ĂȘtre sacrĂ©ment torchĂ©...Mince. C’était tout ce dont il se souvenait, le reste Ă©tait on ne peut plus flou. Il se rappelait de la sensation de la jeune femme contre son corps. Pas dĂ©sagrĂ©able certes mais pas non plus dĂ©sirĂ©e. La main douce contre son torse, ses lĂšvres qui frĂŽlaient les siennes...Alors, il s'Ă©tait passĂ© quoi aprĂšs?Un bruit le sortit soudain de ses pensĂ©es et le ramena Ă  la rĂ©alitĂ©. AccompagnĂ© par la voix encore fatiguĂ©e d'Aaron. Paul se retourna aussitĂŽt pour voir arriver son pote, l’air aussi dĂ©fraichi et Ă©reintĂ© que le sien. Et
Hein ? Bien sĂ»r, s’il y avait un prĂ©servatif par terre, c’était forcĂ©ment lui qui avait eu cette partie de jambes en l’air...Il avait du mal Ă  y croire. Dixit le futur mariĂ© au passĂ© sentimental irrĂ©prochable  »Quoique, avec le souvenir d'avant, il n'en Ă©tait plus trĂšs sĂ»r...Il n'eut pas le temps d'en dire plus, la sonnette de l'entrĂ©e retentit. Et pendant qu'Aaron se chargeait d'accueillir le visiteur surprise, le jeune biologiste s'occupa du bout de latex indĂ©sirable, le jetant illico dans la poubelle pour ne plus le voir, non sans l'avoir prĂ©alablement pris avec du papier toilette...Au cas oĂč...De la porte d'entrĂ©e lui parvenaient seulement des voix Ă©touffĂ©es...Il ignorait de qui il s'agissait et de toute façon, son cerveau ralenti l'empĂȘchait de se poser ce genre de question. Quelqu'un Ă©tait lĂ . Oui. Qui s'Ă©tait? Ca devenait un poil trop compliquĂ©...Il ne s'en occupa pas jusqu'Ă  ce qu'il entende soudain son ami crier... Dealer, qu'est-ce qu'tu racontes comme conneries? J'ai une gueule de bois capable de tuer un Ă©lĂ©phant. T'es gentil, tu me parles pas par Ă©nigme...Et...Qui c'est?»Dans la salon, une surprise l'attendait. De taille, la surprise. Et les deux hommes en uniforme qui patientaient Ă  l'entrĂ©e semblaient attendre eux aussi quelque chose. Et Ă  vrai dire, ils avaient l'air tout sauf patient. Paul Peyton?» Ouais...Heu, vous vo...» Police de New York. Nous avons reçu une plainte contre vous. Et une contre votre ami ici prĂ©sent. » Hein ?» 'Scusez-nous...»Pas le temps de protester pour nos deux guignols. Face Ă  eux, le plus imposant des deux reprĂ©sentants de l'ordre passa le seuil, s'invitant lui mĂȘme dans l'appartement sans que personne n'ait le temps de dire quoi que ce soit. ComplĂštement Ă  cĂŽtĂ© de la plaque, Paul ne put s'empĂȘcher de reculer face Ă  l'Ă©norme masse qui fondait sur lui. Fallait dire avec son mĂštre soixante quinze contre le mĂštre quatre vingt dix qu'arborait le type, au minimum, c'Ă©tait plutĂŽt intimidant.... Vous venez avec nous. Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous pourrez dire sera retenu contre vous. Si vous ne pouvez pas vous payez un avocat, il vous en sera attribuĂ© un d'office. Bien, et maintenant qu'on a mis ça au point, on y va. Habillez- vous et suivez nous.»Le ton Ă©tait sans appel. Paul se retourna alors vers son ami, la question du siĂšcle gravĂ©e sur son visage...Et alors, on fait quoi? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re La nuit mouvementĂ©e des deux guignols... {Paul} Sam 29 Mai - 234 Pourrait-on au moins avoir un semblant d’explication ? »La porte de la cellule se referma en un bruit grinçant et particuliĂšrement dĂ©sagrĂ©able. Paul et Aaron ne savaient toujours pas pourquoi ils se trouvaient enfermĂ©s ici. Durant le trajet, les deux policiers s’étaient contentĂ©s de rester assez vagues, ignorant leurs questions ou bien en tĂąchant de les impressionner en adoptant un ton autoritaire. Faites pas les marioles, vous savez parfaitement de quoi je veux parler. » Le problĂšme c’est que justement, non. Ils n’en avaient pas la moindre idĂ©e et tout deux semblaient tout aussi confus l’un que l’autre. Lorsque Aaron s’était aventurĂ© Ă  dire qu’il s’agissait probablement d’une erreur, les deux policiers s’étaient mis Ă  ricaner doucement. C’est ça ouais
 » Finalement, ils avaient peut-ĂȘtre rĂ©ellement assassinĂ© quelqu’un durant la nuit ! AprĂšs tout, il y avait bien une personne en ville Ă  qui Aaron avait dĂ©cidĂ© de rĂ©gler son compte une bonne fois pour toutes, qu’importent les consĂ©quences et qu’importe le prix Ă  payer au final. Cela dit, le jeune homme s’éloigna bien vite de cette thĂ©orie farfelue, tout simplement car il savait qu’il n’aurait jamais entraĂźnĂ© Paul dans ses conneries. Sans compter que c’est Ă  l’appartement de Paul que les deux flics s’étaient rendus, pas Ă  celui d’Aaron. Le jeune homme alla s’installer prĂšs de son ami sur ce qui semblait ĂȘtre une sorte de banc en piteux Ă©tat. Putain mais qu’est-ce qu’on fout ici ? Faut croire qu’on est tombĂ©s bien bas cette fois. Tu te souviens vraiment de rien ? Non parce que de mon cĂŽtĂ©, c’est le noir complet. Il faut impĂ©rativement qu’on arrive Ă  se souvenir de quelque chose de cohĂ©rent, d’un dĂ©tail, de n’importe quoi en fait. Je comprends vraiment pas pourquoi nos souvenirs refusent de refaire surface. On dirait que quelqu’un a essayĂ© d’effacer ma mĂ©moire et que
 putain !! Mais c’est ça !! »Sans s’en rendre compte, Aaron donna un coup dans le bras de Paul, comme s’il venait d’avoir l’illumination du siĂšcle. Ce qui s’était passĂ© la nuit prĂ©cĂ©dente Ă©tait comme perdu dans les mĂ©andres de leur inconscient. Aaron ne se souvenait pas d’avoir dĂ©jĂ  Ă©tĂ© victime d’un tel trou de mĂ©moire, y compris aprĂšs la murge du siĂšcle et ces deux lĂ  Ă©taient de vĂ©ritables spĂ©cialistes dans le genre. Le jeune homme marqua une petite pause, l’air visiblement concentrĂ© et affichant un lĂ©ger sourire, tel Sherlock Holmes venant de trouver la clĂ© de l’énigme. Bon peut-ĂȘtre qu’il faisait fausse route mais en tentant de rĂ©unir ses propres souvenirs et ceux de Paul, ils parviendraient sans doute Ă  assembler les piĂšces du puzzle. Tu te souviens
 non forcĂ©ment tu ne t’en souviens pas, mais hier soir quand on Ă©tait encore chez Logan, les filles nous ont fait prendre un verre. Quand j’ai bu le premier, je t’ai dit que je me sentais mal, j’ai d’abord cru que c’était un coup de fatigue, que j’avais pris froid ou je sais pas moi
J’avais la tĂȘte qui tournait, l’impression que mes jambes Ă©taient en train de se dĂ©rober sous mon poids et rapidement, mes pensĂ©es sont devenues confuses. On se met pas dans un tel Ă©tat aprĂšs seulement un verre, tu es bien d’accord ?! Quoi qu’il en soit, l’instant d’aprĂšs on Ă©tait chez toi sur le canapĂ© en train de se taper un fou rire et c’est lĂ  que les filles ont parlĂ© de
 dose » je crois bien
putain ça m’énerve de pas me souvenir ! »Aaron savait qu’il avait entendu une telle conversation entre les filles, cependant, il Ă©tait incapable de reporter clairement le dialogue maintenant qu’ils en avaient besoin. Essayer de se souvenir du moindre dĂ©tail Ă©tait mission impossible, cela demandait un effort surhumain et vu leur Ă©tat de dĂ©sorientation avancĂ©e, il leur Ă©tait bien difficile de rester lucides et cohĂ©rents sur tout. Tu sais ce que je pense ? Je crois que ces deux filles nous ont droguĂ© ! RĂ©flĂ©chis deux minutes, ça expliquerait pas mal de choses Ă  commencer par notre soudaine amnĂ©sie. Pourquoi ont-elles tellement insistĂ© pour nous faire boire ? Je voulais pas y goĂ»ter Ă  son punch, elle nous a presque forcĂ©. Putain Paul, on s’est jamais foutus minables Ă  ce point et pourtant, on est des spĂ©cialistes dans le genre ! Bon par contre, Ă  supposer que j’ai vu juste, ça n’explique toujours pas ce qu’on fait ici. »Aaron rassembla le peu de bonne volontĂ© qui lui restait afin de fourrer sa main dans la poche de son jean et d’en sortir son portefeuille. Ses papiers Ă©taient toujours lĂ , que ce soit sa carte d’identitĂ© ou son permis, en revanche l’argent qu’il avait retirĂ© la veille avait totalement disparu. 500 dollars pour nous envoyer en taule !! Putain, elles se font pas chier !! »En rĂ©alitĂ©, ce n’était pas tellement ce qui lui avait Ă©tĂ© dĂ©robĂ© qui l’intĂ©ressait mais plutĂŽt de retrouver le fameux sĂ©same qui leur permettrait de sortir d’ici en un rien de temps. AprĂšs tout, il Ă©tait lieutenant dans l’armĂ©e AmĂ©ricaine le petit Cooper, non ?! Bon ouais, voila encore une chose qu’il se devrait de confier Ă  Paul car le jeune homme avait fait de nombreux mystĂšre au sujet de sa vie avant leur rencontre. C’est au mĂȘme moment qu’un homme vĂȘtu d’un costume gris fit son apparition, il s’agissait d’un des officiers de la brigade qui venait pour leur expliquer les faits. Messieurs
je ne vous cache pas que la situation est dĂ©licate. Je prĂ©sume que vous savez pourquoi vous ĂȘtre ici, ce n’est donc pas la peine que j’entre dans les dĂ©tails. »Aaron lança un nouveau coup d’Ɠil en direction de Paul. Peut-ĂȘtre que finalement son ami Ă©tait au courant de quelque chose qu’il ignorait
 naaaa quelle idĂ©e !! Si Paul se souvenait de quoi que ce soit il lui en aurait probablement parlĂ© !! En rĂ©alitĂ©, si, je crois bien que quelques explications s’imposent. Nous ne savons vraiment pas de quoi nous sommes accusĂ©s et visiblement, ça Ă  l’air plutĂŽt sĂ©rieux. » Kidnapping et viol. » QUE
QUOI ? NOUS ?? » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re La nuit mouvementĂ©e des deux guignols... {Paul} Dim 6 Juin - 113 Franchement aucune idĂ©e. C'est toi le toubib, tu dois savoir ça mieux que moi. Perso, je me souviens de que dalle. Mais si ces p*tes nous ont droguĂ©s, je te jure qu'elles vont prendre cher. J'vais te leur donner l'envie de recommencer, ça va pas trainer. »Aux cĂŽtĂ©s d'Aaron, Paul accusait lui aussi le coup. Avec un poil plus d'agressivitĂ© que son ami. Parce que la seule idĂ©e qu'il avait pu retoucher Ă  une drogue, quelle qu'elle soit, le mettait hors de lui. L'Ă©tat de son appartement l'inquiĂ©tait bien moins, ainsi que l'argent qu'il avait pu retirer. De toute façon, au pire, il se baladait avec cinquante dollars dans se poche Ă  tout casser, alors il ne risquait pas d'avoir perdu une somme faramineuse. Quand les deux policiers les avaient entrainĂ©s, il avait protestĂ© juste ce qu'il fallait mais sans trop exagĂ©rer. A New York, comme ailleurs, on ne rigolait pas avec les forces de l'autoritĂ© et tenter de faire le malin ou s'opposer Ă  eux, c'Ă©tait aussi stupide que de faire du saut Ă  l'Ă©lastique sans Ă©lastique. On finissait indiscutablement par se ramasser. Comparaison certes idiote mais qui montrait bien que Paul n'Ă©tait pas trop disposĂ© Ă  faire de vagues. Il accusait encore le coup de la veille mĂȘme s'il parvenait enfin Ă  penser et Ă  parler correctement. Loin de lui l'envie de gueuler mais plutĂŽt de se laisser aller quelque part et de se reposer...Et surtout de savoir ce qui se passait... Va savoir ce qu'on a pu faire...Si ça se trouve, on a tentĂ© de rentrer dans la Mairie... »HypothĂšse complĂštement surrĂ©aliste. Certes, ils avaient dĂ©jĂ  fait des inepties semblables et ça leur avait coĂ»tĂ© cher, mais chronologiquement parlant, c'Ă©tait impossible qu'ils aient pu aller Ă  une fĂȘte, passer dĂ©valiser un bĂątiment officiel sans se faire arrĂȘter et ensuite revenir dans son appartement pour roucouler comme deux guignols avec les deux gonzesses. Enfin, allez savoir. Il ne se souvenait de quasiment rien, tous les scĂ©narios possibles et imaginables restaient envisageables. En tout cas, on pouvait envisager le pire...Sauf que cette fois-ci, Paul avait tout envisagĂ© sauf le pire....Quand l'officier chargĂ© de leur cas les rejoignit enfin et leur expliqua leur cas, il ne put s'empĂȘcher d'avoir la mĂȘme rĂ©action qu'Aaron. HEIN! Mais c'est quoi ce bordel?!!»LĂ , c'Ă©tait vraiment le pompon et ce fut la seule rĂ©action de Paul face Ă  l'accusation. L'homme aurait pu lui dire, destruction de biens publics, ivresse sur la voix publique et tutti quanti, ça ne l'aurait Ă©tonnĂ© qu'Ă  moitiĂ© mais lĂ , ça dĂ©passait tout ce qu'il avait pu imaginer. Il n'eut pas le temps d'en dire plus ni de protester que dĂ©jĂ  l'homme les entrainait dans une salle d'interrogatoire. Chacun dans la sienne en plus. Ou du moins, ça y ressemblait, d'aprĂšs ce qu'il avait pu voir dans les sĂ©ries amĂ©ricaines ou mĂȘme la fois oĂč ils avaient Ă©tĂ© pris en flagrant dĂ©lit d'intrusion de lieu officiel...Bref, autant dire que Paul n'en menait pas large, et Aaron sans doute n'allait pas mieux de son cĂŽtĂ©. Parce que le jeune homme avait beau ne pas s'y connaitre en droit pĂ©nal ni en rien du tout d'ailleurs, ça ne l'empĂȘchait pas de mesurer la gravitĂ© de la situation. Viol? Kidnapping? Ça allait chercher dans les combien ça? Dix, vingt, tente ans de taule? Sans compter qu'ils ne souvenaient de presque rien. Est-ce qu'ils avaient pu faire rĂ©ellement un truc pareil ou est-ce qu'ils avaient Ă©tĂ© droguĂ©, comme Aaron disait, et qu'on les avait forcĂ© Ă  faire un truc de pas net. Je te cache pas que vous vous ĂȘtes mis dans la panade, toi et ton pote. Et correctement. Deux jeunes femmes ont portĂ© plainte contre vous et c'est du sĂ©rieux. Vous ĂȘtes donc officiellement mis sous arrestation et ton appartement va ĂȘtre fouillĂ©. Et pendant que mes collĂšgues s'en occupent, toi et moi, on va discuter. Un collĂšgue s'occupe de ton pote. Pour avoir votre version des faits. Alors je t'Ă©coute et essaie pas de me prendre pour une bille, vu? »Le type, pour si personne ne s'en Ă©tait rendu compte, n'avait pas l'air de plaisanter. Ca s'annonçait mal pour les deux guignols et Paul espĂ©rait qu'Aaron de son cotĂ© avait un dernier as dans sa manche pour convaincre les policiers. Parce que lui, il ne savait pas quoi dire... Sans compter que vous avez dĂ©jĂ  un dossier. Ivresse et intrusion de propriĂ©tĂ©s privĂ©e et officielle...Autant dire que vous ĂȘtes dans la merde, je dirais.» Écoutez, je sais pas ce que vous ont dit ses filles mais nous, on y est pour rien. Je me suis rĂ©veillĂ© ce matin avec quasiment aucun souvenir de cette nuit et une gueule de bois en bĂ©ton. On a rien fait Ă  ces filles merde...MĂȘme elle nous ont faire boire un punch qui semblait pas net. Alors franchement, si j'ai fait quelque chose de pas net, c'Ă©tait contre volontĂ©.»Ce qui Ă©tait bien avec Paul, c'est qu'il s'enfonçait tout seul et ça, ça faisait bien rire son interlocuteur. Des petits merdeux dans le genre de ces deux loustics, il en avait vu des centaines et Ă  lui, on la lui faisait pas. Et celui qu'il avait en face de lui, eh bien, il Ă©tait comme tous les autres. Innocent et certain d'obtenir le bon dieu sans confession...C'Ă©tait toujours les autres, jamais lui. Mais il allait craquer, ça se voyait dans son regard qu'il Ă©tait mal Ă  l'aise. Les p'tits jeunes, ils faisaient toujours leurs fiers mais dans une salle d'interrogatoire, ils se dĂ©gonflaient vite. Ecoutez, je vous jure, on a rien fait...»Oui, Paul Ă©tait en train de se dĂ©gonfler devant de telles accusations. Tout semblait contre eux. Et il espĂ©rait qu'Aaron avait plus de chance de son cĂŽtĂ©. Et surtout, que dans son appartement, ces types ne trouveraient rien.... Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re La nuit mouvementĂ©e des deux guignols... {Paul} La nuit mouvementĂ©e des deux guignols... {Paul} Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Pour comprendre le cheval, il faut Ă©tudier sa physiologie,son monde intĂ©rieur. Cette connaissance va expliquer le comportement du cheval. L'un des aspects les plus rĂ©vĂ©lateurs de la physiologie Ă©quine est la vision et son effet sur la façon dont un animal rĂ©agit Ă  certaines situations. Le deuxiĂšme aspect, non moins intĂ©ressant, est le les chevaux dormentDepuis des temps immĂ©moriaux, on a pensĂ© que les chevaux dormentdebout, et se coucher seulement quand ils tombent malades. Les chevaux peuvent se lever et dormir, somnoler, et les animaux malades ne se couchent jamais, craignant de ne pas se lever. Seulement dans les Ă©curies, oĂč le cheval se sent en sĂ©curitĂ©, elle peut s'allonger un moment et dormir un moment. Debout sur vos pieds, l'animal est en alerte, qu'il dorme ou qu'il dorme. En cas de danger, par exemple, lorsqu'un prĂ©dateur apparaĂźt, le cheval peut prendre son envol. Si elle s'Ă©tait endormie, aurait-elle pu s'Ă©chapper si vite? Bien sĂ»r que non. C'est pourquoi les chevaux dorment debout. Pourquoi le cheval ne se lasse pas de rester debout presque toute sa vie? C'est juste que ces animaux ont la capacitĂ© de "bloquer" l'articulation du genou. Dans cette position, le cheval dĂ©tend les muscles autant que possible. La nature la dota de jambes trĂšs robustes. Le principal moyen de dĂ©fense d'un cheval est la vitesse qu'il dĂ©veloppe grĂące Ă  cette vie dans le troupeauIntĂ©ressant est comment les chevaux vivant danstroupeaux dans la nature. La plupart du temps ils somnolent s'ils ne jouent pas et ne mangent pas. Étalon-chef du troupeau ne peut pas dormir longtemps un profond sommeil. Il regarde que l'adversaire ne couvre pas les juments de son troupeau. Dans les conditions naturelles, un cheval dort jusqu'Ă  huit heures par jour - c'est la somnolence, un sommeil rapide et profond. Les chevaux dormant profondĂ©ment dans le troupeau dorment Ă  leur tour, debout sur leurs pieds. Les poulains s'endorment couchĂ©s, puisqu'ils sont sous la protection de leur mĂšre. Dans la nature, les chevaux ne se couchent presque jamais et ne dorment pas. Ils, ayant de longues jambes et un poids corporel important, commencent Ă  grimper rapidement, peuvent tomber Ă  genoux et se blesser les jambes. L'exception est la naissance, quand la jument se couche sur le sol et donne naissance. L'accouchement se produit surtout la nuit, lorsque l'animal peut se dĂ©tendre vie dans les Ă©curiesLes chevaux Ă  la maison, gardant les habitudes de leur sauvageancĂȘtres, tombent rarement au sol. Ils se reposent sur leurs pieds. Les chevaux peuvent somnoler et passer tout le temps dans une position verticale. Étant dans les Ă©curies, le cheval passe du temps dans une somnolence, car elle ne menace rien, elle est pleine et chaleureuse. Mais la paix profonde ou le soi-disant sommeil rapide d'un cheval ne peut que s'allonger, se dĂ©tendre. Parfois, ronflant bruyamment, comme on dit, "jetant les sabots", apparaĂźt devant nous un cheval endormi. Les photos prises lors de ce rĂȘve sont tout simplement uniques. Dans un Ă©tat de sommeil rapide, le cheval est plus sensible. Elle rĂ©agit aux bruits, entend des sons, tire la peau. Se rĂ©veillant, le cheval s'Ă©tire, bĂąille. Il est intĂ©ressant d'observer comment les chevaux dorment dans la phase de sommeil profond. Ils sont complĂštement tirĂ©sle cou et les jambes, ne rĂ©pondent pas aux sons et mĂȘmepeut ronfler. De l'Ă©tat de sommeil ne sors pas tout de suite, ils ont besoin de temps. C'est comme ça que les chevaux dorment lorsqu'ils sont hors de danger. Fait intĂ©ressant les scientifiques-hippologues confirment que les chevaux voient des rĂȘves. On peut observer dans la phase de sommeil profond animal de se dĂ©placer membres, comme la course, vous pouvez voir comment leurs yeux se dĂ©placent sous les paupiĂšres. Parfois, vous pouvez voir comment les Ă©talons dans un rĂȘve viennent Ă  l'excitation sexuelle et se rĂ©veillent, en essayant de couvrir la jument. Ce comportement permet de juger que l'Ă©talon a eu un rĂȘve Ă©rotique. Les vaches ne dorment pas debout. Pour se reposer, les vaches se couchent de l'une des deux maniĂšres suivantes soit en se reposant sur le cĂŽtĂ©, soit avec la poitrine droite Ă  la maniĂšre d'un que les vaches dorment debout est principalement utilisĂ©e pour soutenir le mythe urbain connu sous le nom de basculement de la vache. Alors que de nombreuses personnes prĂ©tendent avoir renversĂ© des vaches endormies alors que les animaux dormaient debout, selon la Manitoba Veterinary Medical Association, de telles vanteries se sont avĂ©rĂ©es fausses, car les vaches ne dorment pas debout comme le font les chevaux. Pousser une vache debout serait Ă©galement trĂšs difficile Ă  accomplir pour une personne moyenne en raison du poids de la vache. D'autres articles intĂ©ressants

est ce que les chevaux dorment debout